Scrutin présidentiel en Biélorussie
Le Président en exercice de l'OSCE, le Ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, est de plus en plus préoccupé par la situation en Biélorussie à l'approche du scrutin présidentiel de dimanche.
Le Président en exercice de l'OSCE, le Ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, est de plus en plus préoccupé par la situation en Biélorussie à l'approche du scrutin présidentiel de dimanche.
Le Président de l'OSCE Karel De Gucht déplore l'atmosphère d'intimidation croissante à l'approche des élections en Biélorussie BRUXELLES, 17 mars 2006 – Le Président en exercice de l'OSCE, le Ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, est de plus en plus préoccupé par la situation en Biélorussie à l'approche du scrutin présidentiel de dimanche. Il a condamné le harcèlement et les arrestations dont sont victimes des candidats de l'opposition et leurs partisans, ainsi que d'autres formes d'intimidation de la part des autorités biélorusses. "Je suis particulièrement choqué par les menaces proférées hier par le chef de la sûreté de l'Etat biélorusse, selon lesquelles des manifestants pacifiques pourraient être accusés de terrorisme et encourir de huit années d'emprisonnement à la peine de mort », a-t-il déclaré. « Est-ce là une façon d'organiser des élections démocratiques ?" Le Président en exercice a insisté pour que les autorités biélorusses cessent immédiatement les actes d'intimidation et se gardent de toute réaction répressive. "Les citoyens doivent pouvoir exprimer leur volonté librement aux élections de dimanche, dans une atmosphère dénuée de toute crainte et de toute intimidation", a-t-il ajouté. Le Ministre De Gucht se montre aussi très inquiet des difficultés que rencontrent les observateurs officiels des élections à entrer dans le pays. Certains ont été repoussés à la frontière ou retenus à l'aéroport, parmi lesquels des parlementaires géorgiens ainsi que des observateurs allemands et polonais. Le Président en exercice a souligné que le gouvernement biélorusse, comme tous les gouvernements de pays membres de l'OSCE, était lié par son acceptation des engagements de l'OSCE concernant les élections libres. "Il ne peut pas choisir d'écarter des observateurs spécifiques de l'OSCE", a-t-il déclaré.