Zakia Khattabi se réjouit du nouveau cadre mondial sur les produits chimiques adopté à Bonn
Après huit ans de discussions, le nouveau cadre mondial sur les produits chimiques a finalement été adopté ce samedi 30 septembre à Bonn, à l’occasion de la 5ème édition de la Conférence Internationale sur la gestion des produits chimiques (ICCM5). La ministre fédérale de l’environnement, Zakia Khattabi, y a représenté la Belgique. La ministre salue l’engagement sans relâche des négociatrices belges qui a permis un bon nombres de victoires obtenues pour une chimie plus durable dans le nouveau cadre mondial.
Ce nouveau cadre est le seul instrument international qui définit une stratégie mondiale pour la gestion rationnelle des produits chimiques tout au long de leur cycle de vie. Ce cadre multisectoriel et multi parties prenantes vient compléter la famille des Conventions internationales contraignantes comme celle sur le mercure ou les polluants organiques persistants (POPs).
Pour Zakia Khattabi, bien que volontaire, sa mise en œuvre n’en sera pas moins essentielle pour atteindre les objectifs du développement durable de l’Agenda 2030 et lutter contre le dérèglement climatique, la perte de biodiversité et la pollution qui sont inextricablement liées : « Les risques posés par les produits chimique, comme le plomb, les perturbateurs endocriniens, les PFAS ou encore les nanomatériaux, nécessitent une réponse globale harmonisée. Je suis fière des engagements pris aujourd’hui Bonn, que j’estime indispensables pour protéger notre planète des dommages causés par les produits chimiques et les déchets, et ainsi construire un avenir plus sûr, sain et durable ».
Engagée dans la lutte contre les doubles standards, la ministre se réjouit que des compromis aient été trouvés sur deux dossiers de haute importance pour la Belgique. Premièrement, la cible concernant l'élimination progressive des pesticides hautement dangereux avec l’établissement d'une Alliance Mondiale Volontaire visant à développer et à promouvoir des alternatives plus sûres et durables y compris non chimiques. Deuxièmement, la cible concernant l'exportation des substances interdites au niveau national. « Cette avancée fait écho à mon arrêté royal interdisant l'exportation en dehors de l'Union européenne de certaines substances chimiques, y compris certains pesticides extrêmement dangereux. Avec ce nouvel engagement, la communauté internationale a envoyé un message politique clair, nous devons stopper ces exportations toxiques ! », a poursuivi Zakia Khattabi.