Zakia Khattabi salue la nouvelle proposition suédoise dans le dossier de la loi sur la réparation de la nature
Ce jeudi après-midi, les États membres ont reçu une nouvelle proposition de compromis de la part de la Suède. La ministre fédérale de l’environnement, Zakia Khattabi, salue cette reprise des travaux en vue du conseil environnement du 20 juin prochain.
Présentée en juin 2022 par la Commission européenne, la loi sur la restauration de la nature vise à restaurer la biodiversité et les écosystèmes en Europe tout en outillant la nature contre les effets du dérèglement climatique. Elle prévoit notamment de réhabiliter au moins 20% des zones terrestres et marines de l'Union européenne d'ici 2030, et son intégralité en 2050.
Pour Zakia Khattabi, cette loi est indispensable pour protéger nos économies, nos moyens de subsistance et notre bien-être : « Face à l’accélération du déclin de la biodiversité et aux effets de plus en plus violents du dérèglement climatique, protéger la nature ne suffit plus : il faut la restaurer. C’est pourquoi il est aujourd’hui indispensable de disposer d’objectifs juridiquement contraignants en vue de restaurer la nature et la biodiversité dans l’agriculture, les forêts, les écosystèmes marins et les zones urbaines. La nature n’est ni un luxe ni une variable d’ajustement politique, elle constitue le fondement de la vie sur terre ! Elle purifie notre air et notre eau, nous fournit une alimentation, absorbe et stocke le carbone, fait office de rempart aux catastrophe climatiques : incendies, inondations, sécheresses... ».
« Pourtant, la nature va mal. Le rapport sur l’état de la nature au sein de l’Union européenne, publié en 2020 par l’Agence européenne pour l’environnement, indique que la plupart des habitats et des espèces protégés au sein de l’Union européenne sont dans un état critique. La Belgique figure par ailleurs à la dernière marche du podium, avec près de 80% d’habitats naturels considérés en mauvais état. Il est donc primordial de poursuivre le travail avec ambition au sein de l’Union européenne, afin de mettre en œuvre l’engagement historique pour la biodiversité que nous avons pris en décembre dernier lors du sommet mondial sur la biodiversité de Montréal. Le parlement européen a donné un signal fort en « rejetant le rejet ». J’espère une issue favorable dans la poursuite des travaux afin que le trilogue puisse aboutir enfin à une loi européenne ambitieuse en matière de restauration de la nature. », a-t-elle poursuivi.