Contribution de cinquante millions d’euros au Green Climate Fund (GCF)
Contribution de cinquante millions d’euros au Green Climate Fund (GCF) Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement Alexander De Croo libère un montant de 50 millions d’euros en faveur du Green Climate Fund, le fonds des Nations Unies qui aide les pays en développement à combattre les changements climatiques et doit permettre des investissements dans l’économie durable.
“La Coopération au développement mettra l’accent dans les prochaines années sur deux thèmes majeurs : les droits de l’Homme et le développement économique durable. Si nous voulons que les pays en développement évoluent vers l’autonomie, nous devons renforcer leur tissu économique. Toutefois, développement économique et préoccupations en matière climatique doivent aller de pair dans les pays en développement. Par le biais du Green Climate Fund, nous aidons les pays en développement à également conférer un caractère durable à leur trajectoire de croissance économique."
"Je veillerai en outre dans les années à venir à ce que la politique belge en matière de développement se soucie toujours de l’impact de ses interventions. Pour devenir autonomes, ces pays doivent pouvoir se développer sur le plan économique. Ce développement économique doit toutefois être durable, au risque d’anéantir nos efforts."
De Croo souligne aussi que les pays en développement sont les plus durement touchés par le changement climatique. "Des phénomènes tels que la désertification, les inondations et la sécheresse hypothèquent le développement durable. Souvent les pays en développement sont aussi beaucoup plus dépendants de secteurs sensibles au climat, tels que l’agriculture. De ce fait, les catastrophes environnementales y affectent directement la sécurité alimentaire et le développement économique”, indique-t-il.
Le gouvernement fédéral fait connaître sa contribution alors que se déroule à Lima la conférence mondiale sur le climat. De Croo espère aussi que les Régions s’accorderont sur une contribution au GCF. "Il en va de l’avenir et des possibilités de développement de millions de personnes, souvent dans les situations les plus précaires”, a-t-il conclu.