Les chefs des services de police pays OSCE renforcement coopération lutte criminalité organisée
Lors d'une conférence organisée aujourd'hui à l'initiative du Président en exercice de l'OSCE, le Ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, les chefs des services de police de plus de 50 pays de l'OSCE se sont mis d'accord aujourd'hui pour intensifier la coopération policière internationale afin de mieux lutter contre la criminalité organisée et d'améliorer la sécurité.
Lors d'une conférence organisée aujourd'hui à l'initiative du Président en exercice de l'OSCE, le Ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, les chefs des services de police de plus de 50 pays de l'OSCE se sont mis d'accord aujourd'hui pour intensifier la coopération policière internationale afin de mieux lutter contre la criminalité organisée et d'améliorer la sécurité.
Les chefs des services de police des pays de l'OSCE décident de renforcer la coopération dans la lutte contre la criminalité organisée BRUXELLES, le 24 novembre 2006 – Lors d'une conférence organisée aujourd'hui à l'initiative du Président en exercice de l'OSCE, le Ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, les chefs des services de police de plus de 50 pays de l'OSCE se sont mis d'accord aujourd'hui pour intensifier la coopération policière internationale afin de mieux lutter contre la criminalité organisée et d'améliorer la sécurité. Cette réunion des chefs de la police de l'OSCE était la première en son genre dans la région OSCE. Les participants ont adopté à la fin de la réunion une déclaration de trois pages affirmant leur profond engagement à coopérer. Il a également été décidé d'organiser tous les trois ans des réunions rassemblant les hauts responsables de la police des pays de l'OSCE. " La Belgique a décidé de rassembler les chefs de la police parce que ce sont les vrais professionnels qui ont besoin d'échanger des informations, d'enquêter sur les suspects, de les amener devant la justice. Les officiers de police doivent pouvoir compter sur la pleine coopération et le soutien des collègues et des structures judiciaires de tous les pays concernés ", a déclaré l'Envoyé spécial Pierre Chevalier, s'exprimant au nom du Président de l'OSCE De Gucht et du Ministre belge de l'Intérieur Patrick Dewael. " Les forces de police devraient coopérer de plus en plus sur une base transfrontalière contre le crime ", a déclaré l'Envoyé spécial, ajoutant que le contrôle démocratique et la protection de nos citoyens devraient aussi bénéficier d'une place importante à l'agenda. L'Organisation travaille également au niveau local en aidant à la formation d'officiers de police démocrates et professionnels dans des endroits comme le Kosovo ou le Kirghizstan. M. Marc Perrin de Brichambaut, Secrétaire général de l'OSCE, a déclaré que l'encouragement de la coopération internationale en matière d'activités de police illustrait la manière dont l'Organisation fonctionne en sa qualité de plate-forme innovante pouvant servir au dialogue dans des domaines spécialisés. " L'OSCE agit en tant que niveau stratégique, en aidant ses états participants à mettre en œuvre les Traités internationaux portant sur la criminalité organisée, ainsi qu'en procédant à une collecte et à un partage des meilleures pratiques ", a-t-il affirmé. " La présence de plus de 50 chefs de police prouve que vous êtes conscients de l'importante contribution fournie par les services de police en matière de sécurité. Plus encore : sans l'engagement et la collaboration des services de police, le développement d'une société démocratique n'est pas possible " a déclaré M. Herman Fransen, Commissaire général de la Police fédérale belge. " Mais lorsque les services de police collaborent au-delà des frontières, les droits démocratiques des citoyens doivent être respectés et sauvegardés simultanément dans tous les pays concernés ". Le Directeur exécutif de l'UNODC (UN Office on Drugs and Crime) Antonio Maria Costa a déclaré que les trafiquants de drogue cherchaient les voies les plus vulnérables, notamment les régions touchées par l'instabilité, la corruption et le faible état de droit. "C'est là que les efforts de coopération de l'OSCE sont les plus nécessaires", selon lui. Cette réunion avait été organisée conjointement par les services de la Présidence belge, la Police fédérale belge et l'Unité stratégique de police de l'OSCE. Un nouveau système d'information en ligne, qui offre aux 56 états participants de l'OSCE un accès aux informations relatives à l'assistance de nature policière, a été lancé lors de cette réunion. Ce système, dénommé POLIS, met en commun les ressources policières actuellement existantes, et crée en même temps un forum pour les échanges d'expériences. Le système POLIS, créé par l'Unité stratégique de police de l'OSCE, comprend une " bibliothèque " numérique, une base de données recensant les experts en affaires policières, ainsi qu'un mécanisme destiné à coordonner l'aide apportée par les bailleurs de fonds (www.polis.osce.org).