Le Président de l'OSCE appelle les dirigeants à aider à la résolution des «conflits gelés»
Le Président de l'OSCE appelle les dirigeants à aider à la résolution des « conflits gelés », sources de tensions.
Le Président de l'OSCE appelle les dirigeants à aider à la résolution des « conflits gelés », sources de tensions.
Le Président de l'OSCE appelle les dirigeants à aider à la résolution des « conflits gelés », sources de tensions. VIENNE, le 28 septembre 2006 - M. Karel De Gucht, Ministre belge des Affaires étrangères et Président en exercice de l'OSCE, a invité aujourd'hui les dirigeants politiques à faire preuve de vision à long terme et à prendre leurs responsabilités afin d'aider à résoudre les « conflits gelés » qui menacent à tout moment d'éclater à nouveau. Le Ministre a également déclaré lors d'une session du Conseil permanent de l'OSCE, à laquelle assistait Albert II, le Roi des Belges, que l'Organisation devait absolument rétablir la confiance en cet organisme rassemblant 56 nations en tant qu'instrument efficace de maintien de la paix et de la stabilité dans toute l'Europe. « Les 'conflits gelés' viennent nous rappeler que la paix n'est jamais définitivement acquise; c'est une chose à laquelle nous devons veiller jour après jour », a déclaré le Président en exercice. Celui-ci a également affirmé que la Belgique - qui préside cette année l'OSCE - avait essayé d'aider à la résolution des conflits encore non résolus sur le territoire de l'OSCE. « Il faut malheureusement avouer qu'elle l'a fait sans obtenir beaucoup de résultats - du moins jusqu'à présent », a affirmé le Ministre De Gucht. « à certains égards, les espoirs de voir des progrès déterminants sur la question du Nagorno-Karabakh ont été déçus. Les tensions dans le Sud du Caucase restent élevées - et même inquiétantes. Les négociations sur le problème de la Transnistrie sont au point mort ». Le Président en exercice a déclaré que les grandes lignes d'action nécessaires pour résoudre les conflits étaient bien connues et que les éléments permettant de les aplanir se trouvaient déjà sur la table. La clef est donc, selon lui, la volonté politique. « J'en appelle donc aux dirigeants des pays concernés, quelle que soit leur implication et dans la mesure de leurs capacités propres, pour qu'ils fassent preuve de vision et qu'ils prennent leurs responsabilités », a-t-il déclaré. Le Président en exercice a ajouté que le Conseil ministériel qui s'est tenu l'année dernière à Ljubljana avait aidé à clarifier l'atmosphère, après des années de doute quant à la viabilité de l'OSCE, mais que les données de base fondamentales qui menacent de créer de nouvelles lignes de fracture en Europe demeuraient bel et bien. « Il convient d'y remédier », a déclaré le Ministre De Gucht. « C'est la raison pour laquelle notre principale mission consiste à rétablir la confiance dans l'OSCE en tant qu'instrument efficace pour le maintien de la paix et de la stabilité dans toute l'Europe, et ce par le biais de la coopération, de la diplomatie préventive, du développement économique, du respect des droits de l'homme et de la promotion des institutions démocratiques ». Les chefs de délégations auprès de l'OSCE, ainsi que des personnalités éminentes actives sur le terrain pour l'OSCE et appartenant aux diverses institutions de l'organisation, ont assisté au Conseil permanent, qui est le principal organe statutaire de décision de l'OSCE. Le Roi Albert a également participé à une réunion de travail, assisté à une réception, et prononcé lors d'un déjeuner une brève allocution dans laquelle il faisait notamment l'éloge du travail de l'OSCE concernant la lutte contre la traite des êtres humains. « Il s'agit d'un domaine politique dans lequel une approche adoptée à l'échelle de tout le continent, et fondée sur des valeurs et des droits fondamentaux, est absolument essentielle », a déclaré le Roi.