La douane belge étudie de nouvelles technologies pour un scanning optimal dans le port d'Anvers.
La quantité de cocaïne saisie annuellement par la douane dans le port d’Anvers a presque été multipliée par dix en 5 ans : de 4,7 tonnes en 2013, elle est passée à 41,2 tonnes en 2017. Cette augmentation a tendance à se confirmer aussi en 2018 : jusqu’à présent 38,6 tonnes ont été saisies.
Afin d’endiguer cette tendance inquiétante, la douane, en tant que partenaire du « Stroomplan », contribuera via un scanning optimal à mettre fin à l’importation et le transit de cocaïne via le port d’Anvers.
Dans cette optique, elle veut mettre l’accent sur l’innovation, entre autres par l’implémentation de nouvelles technologies de détection pour le scanning optimal des conteneurs. Plus concrètement, le consortium imec – Université d’Anvers (UA) avec l’aide de la Commission Européenne va, dans une première phase, élaborer un scénario via une étude de faisabilité technologique à ce sujet. L’objectif principal de cette étude : vérifier s’il est possible techniquement de scanner tous les conteneurs entrant et sortant du port d’Anvers, avec un retard minime, voire nul, dans la chaîne logistique. De plus l’analyse de la quantité importante d’images scannées serait effectuée par Intelligence Artificielle. Lors de l’accomplissement de sa mission imec-UA ne va pas uniquement examiner l’aspect technologique. Le consortium étudie également le possible impact de l’implémentation sur le Port et sur ses intervenants. Ceux-ci ont été impliqués dès le début du projet. Les résultats de l’enquête de faisabilité sont attendus pour la mi-avril.