Karel De Gucht appuie la demande du SGNU Ban Ki-moon pour une force relais à l'est du Congo
Le Ministre Karel De Gucht a pris connaissance de la lettre adressée par le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-moon au Haut Représentant Javier Solana le vendredi 5 décembre. Dans cette lettre le Secrétaire Général demande de manière formelle à l'Union Européenne d'envoyer à l'Est du Congo une force relais.
Le Ministre Karel De Gucht a pris connaissance de la lettre adressée par le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-moon au Haut Représentant Javier Solana le vendredi 5 décembre. Dans cette lettre le Secrétaire Général demande de manière formelle à l'Union Européenne d'envoyer à l'Est du Congo une force relais.
Karel De Gucht appuie la demande du SGNU Ban Ki-moon pour une force relais à l'est du Congo Bruxelles, le 06/12/2008 Le Ministre Karel De Gucht a pris connaissance de la lettre adressée par le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-moon au Haut Représentant Javier Solana le vendredi 5 décembre. Dans cette lettre le Secrétaire Général demande de manière formelle à l'Union Européenne d'envoyer à l'Est du Congo une force relais. Le Secrétaire Général Ban Ki-moon avait déjà formulé cette demande à l'occasion de son entretien avec le Ministre De Gucht à New York le 25 novembre. Le Ministre a tenté de mettre sur pied cette force relais en concertation notamment avec ses collègues européens à l'occasion de discussions informelles avec ses collègues britanniques, français et néerlandais en marge de la réunion de l'OTAN le 2 décembre. Le Ministre De Gucht n'a pu que constater que ni la France ni la Grande Bretagne n'étaient pour l'instant en mesure de s'engager à prendre la tête d'une force relais de l'UE et que d'autres pays avaient également des difficultés à libérer des effectifs suffisants vu leurs engagements dans d'autres régions. Vu la situation dramatique à l'est du Congo, le Ministre De Gucht a poursuivi ses efforts afin de mettre sur pied une force UE, notamment avec ses collègues danois, suédois et norvégiens en marge de la réunion de l'OSCE à Helsinki le 4 décembre. La Belgique demeure prête à contribuer activement à une force UE, naturellement après un débat au parlement et en prenant en compte les recommandations de la Commission Rwanda. Le Ministre De Gucht poursuivra ses efforts diplomatiques pendant les prochains jours. A sa demande, cette question sera à nouveau mise à l'ordre du jour du Conseil des Ministres des Affaires étrangères qui se réunira lundi à Bruxelles. Il ne sera pas facile de mettre sur pied cette force relais, mais la requête formelle du Secrétaire Général Ban Ki-moon montre que le Ministre De Gucht n'est pas seul à plaider pour un effort européen supplémentaire. Aussi bien parmi nos partenaires de l'UE qu'au sein de la société civile de notre pays et d'ailleurs en Europe mais aussi tout particulièrement au Congo des voix se font entendre de plus en plus fort pour réclamer une réaction efficace de la communauté internationale. Cette force relais sera complémentaire avec le mandat des troupes de la MONUC, les forces de maintien de la paix des NU au Congo, et permettra à la MONUC de libérer des troupes pour intervenir dans des domaines supplémentaires. Les NU prévoient un double rôle pour les troupes européennes: d'un côté la sécurisation de l'aide humanitaire destinée aux 250.000 personnes qui, selon les estimations, ont du quitter leurs maisons en raison de la violence au Nord Kivu et, d'un autre côté, protéger les populations qui risquent à leur tour d'être victimes de la violence. Le Secrétaire Général Ban Ki-moon remarque à juste titre qu'une force relais créera également un espace pour les efforts diplomatiques et politiques qui, sous la conduite de l'Envoyé Spécial, le Président Olusegun Obasanjo et du Président Benjamin Mkapa commencent à donner des résultats. Les discussions sur le renouvellement du mandat de la MONUC progressent à New York et notre pays y participe activement au sein du Conseil de Sécurité. Notre pays prépare également activement une contribution au renforcement de la MONUC qui pourrait consister en la mise à disposition de capacités de transport, de renseignement et à l'appui à la réforme de l'armée congolaise. Ainsi que le fait remarquer le SGNU lui-même, la reconfiguration et le renforcement de la MONUC pourraient prendre jusqu'à quatre mois alors que la situation dramatique du Congo exige une réaction urgente.