28 Mar 2016 18:08

Encore 96 victimes des attentats à l’hôpital

Bruxelles, 28/03/2016. Ce lundi midi, 28 mars 2016, 96 victimes des attentats du 22 mars à l'aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek à Bruxelles se trouvent encore à l'hôpital. 55 sont toujours aux soins intensifs.

 

Quatre autres patients sont décédés à l’hôpital. Leurs familles ont été informées et reçoivent un soutien psychologique. Maggie De Block, ministre de la Santé publique: "Tout notre respect et notre soutien vont aux personnes décédées et à leur famille. Celles-ci reçoivent la meilleure aide possible. Les blessés et leurs familles reçoivent également des soins médicaux et psychologiques afin qu’ils puissent commencer en paix leur processus de guérison. Nos équipes médicales font tout leur possible et méritent aussi notre soutien ».

 

Parmi les 96 personnes hospitalisées, 30 souffrent de brûlures et sont soignées dans des hôpitaux belges spécialisés pour les grands brûlés. De plus, deux victimes ont été accueillies dans un centre spécialisé pour les brûlés en France. Une troisième a été rapatriée aux Etats-Unis.

 

En Belgique, 29 sites hospitaliers différents accueillent encore des victimes des attentats. Au total, environ 340 personnes ont été blessées, mais ce chiffre n’est pas encore définitif.  

 

Le rôle de la Santé publique lors de catastrophes est, dans un premier lieu, de s’assurer que les victimes reçoivent les meilleurs soins dans les hôpitaux les plus appropriés le plus rapidement possible. Ensuite, l’identification commence. Celle-ci peut durer un certain temps lorsque les patients souffrent de blessures très graves ou qu’ils sont dans le coma. Lorsque l’on est certain de leur identité, les familles sont informées et reçoivent un soutien psychologique. Quand les patients et leurs familles ont reçu tous les soins et les informations nécessaires, les listes des noms sont vérifiées avec les autorités judiciaires afin d’éviter un double comptage ou d’autres erreurs.

 

Soutien psychologique

 

Après des événements aussi terribles, il est normal que la majorité des personnes directement touchées subissent un choc psychologique (maintenant ou plus tard) suite à ce qu’elles ont vu et vécu. Nos experts sont prêts à les aider pour un éventuel suivi psychologique.

 

Les victimes vivant en Wallonie et à Bruxelles peuvent contacter le centre Télé-Accueil (107) ou le service d’aide aux victimes de la police de Bruxelles qui les guidera vers le service d’aide aux victimes le plus approprié de la police locale.

 

Les victimes néerlandophones peuvent s'adresser au service d'aide aux victimes du "Centra voor Algemeen welzijn" pour une aide psychologique au numéro 078 150 300 ou via www.caw.be et auprès de Tele-Onthaal (106).

 

Contact:

Vinciane Charlier, porte-parole du SPF Santé publique: 0475/93 92 71