Discours du Ministre De Gucht à l'occasion des journées de contact diplomatiques
Le Ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht a ouvert ce matin les "Journées de contact diplomatiques 2004" . Devant près de 150 ambassadeurs, consuls généraux et attachés militaires réunis comme chaque année au Palais d'Egmont, il a exposé les grandes lignes de la politique étrangère belge pour l'année à venir.
Le Ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht a ouvert ce matin les "Journées de contact diplomatiques 2004" . Devant près de 150 ambassadeurs, consuls généraux et attachés militaires réunis comme chaque année au Palais d'Egmont, il a exposé les grandes lignes de la politique étrangère belge pour l'année à venir.
Bruxelles, le 30.08.2004 Le Ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht a ouvert ce matin les "Journées de contact diplomatiques 2004" . Devant près de 150 ambassadeurs, consuls généraux et attachés militaires réunis comme chaque année au Palais d'Egmont, il a exposé les grandes lignes de la politique étrangère belge pour l'année à venir. Le Ministre a, dans son discours (http://www.diplomatie.be/fr/press/homedetails.asp?TEXTID=23313), développé sa vision du rôle de la diplomatie belge dans le cadre des Nations-Unies, de l'UE, de l'OSCE (dont notre pays occupera la Présidence en 2006) ainsi que dans celui de nos relations avec les autres régions du monde, à commencer par les relations transatlantiques, l'Afrique, le Moyen Orient et l'Asie. Il y a aussi abordé, entre autres, la problématique du terrorisme, celle des "Etats défaillants" et celle de l'antisémitisme. Concernant son administration, M. De Gucht a déclaré : "Le combat contre la criminalité internationale, le trafic de drogues, l'immigration illégale, les menaces contre l'environnement et les problèmes sanitaires globaux comme le sida doivent dorénavant s'inscrire de manière permanente au centre de nos activités. La 'Diplomatie moderne' l'exige, car nous devons aussi continuer à montrer au public que nous pouvons apporter une contribution forte et substantielle à l'instauration de la prospérité et du bien-être dans notre pays". Il s'est aussi prononcé pour : "un renforcement du bilatéralisme dans notre politique européenne. Des contacts réguliers et empreints de confiance avec des partenaires européens qui partagent notre vision et peuvent contribuer à la réalisation de nos objectifs. On a besoin, à l'intérieur du Conseil de l'UE, d'alliés sur lesquels on peut compter". A propos des moyens budgétaires dits de 'diplomatie préventive' que gèrent les Affaires étrangères, M. De Gucht a déclaré : "l'utilisation de ces instruments devra être cohérente, c'est à dire qu'elle devra parfaitement cadrer avec nos objectifs de politique extérieure dont ces instruments doivent être un auxiliaire. Les interventions devront être ciblées et viser des résultats concrets et clairement identifiés". Enfin, le Ministre à conclu en soulignant qu'il comptait faire de la 'diplomatie économique' une de ses priorités. Pour le Ministre, celle-ci : "doit recevoir à la fois plus d'attention et plus de substance. La prospérité, l'emploi et le bien-être sont, en Belgique, largement dépendants du reste du monde. (...) Attention, la Diplomatie économique n'est pas la promotion du commerce extérieur au sens strict, cela ressortit chez nous à la compétence d'autres instances. Il s'agit-ici d'éliminer toutes sortes d'obstacles, de barrières et de difficultés que nos exportateurs et nos investisseurs rencontrent dans leurs efforts de conquête des marchés étrangers, et aussi de faciliter les procédures et les contacts".