Dialogue sur la gouvernance climatique en Belgique : des processus décisionnels transparents et efficaces fondés sur la collaboration
Au nom de la ministre de l’Énergie, de l’Environnement et du Développement durable, Marie Christine Marghem, le SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement organise aujourd’hui, en collaboration avec l’université Saint-Louis – Bruxelles, un débat public avec des académiques, des parties prenantes et des décideurs politiques sur la façon d’organiser en Belgique les processus décisionnels en matière de politique climatique.
Le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a réaffirmé le mois dernier l’urgence de s’attaquer efficacement à la question du changement climatique afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
La nécessité de transformer rapidement et en profondeur notre économie et notre société constitue un défi politique majeur à l’échelle mondiale, que notre pays doit donc également relever. Ce défi exigera non seulement des efforts importants de la part de tous les acteurs, mais également des changements de gouvernance non négligeables, en particulier en Belgique où le cadre institutionnel est complexe.
Afin de faire avancer la réflexion sur ces questions, l’Université de Saint-Louis - Bruxelles a organisé, ces derniers mois, un cycle de 4 séminaires académiques avec le soutien du SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement et d’un comité scientifique. Au cours de ces séminaires, des académiques belges et étrangers de diverses disciplines se sont penchés avec des représentants de la société civile et des administrations fédérales et régionales sur une série de questions spécifiques relatives à la gouvernance climatique dans notre pays.
Parmi les points abordés figurent notamment :
- la répartition des compétences en Belgique ;
- le fonctionnement des différentes formes et structures de coopération juridiques et institutionnelles et la (re)dynamisation du processus décisionnel ;
- la responsabilité de l’État ;
- le rôle des parlements ;
- le rôle des citoyens et des autres parties prenantes ;
- l’ancrage juridique (constitutionnel) de la politique et l’ambition climatique ;
- l’approche législative et les choix de gouvernance en matière de politique climatique dans un certain nombre de pays européens (Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède et France).
L’une des principales conclusions du rapport de synthèse est que le cadre de gouvernance belge actuel doit répondre aux nouveaux défis climatiques découlant, entre autres, de l’Accord de Paris et des nouvelles exigences du cadre de gouvernance européen dans le contexte de l’Union de l’énergie.
Aujourd’hui, les résultats de la réflexion académique ont été présentés en détail et ont fait l’objet d’un débat avec des académiques, des parties prenantes et des décideurs politiques.
En ouverture, la ministre fédérale de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable, Marie Christine Marghem, a notamment souligné la nécessité d’une meilleure coopération.
Après avoir exposé les résultats de leur réflexion, les académiques, parties prenantes et décideurs politiques ont eu l’occasion de réagir et d’échanger leur point de vue sur la manière dont notre pays doit répondre à l’urgence climatique et à la transition vers une société bas carbone. Ils se sont également demandé comment tous les acteurs, à tous les niveaux de pouvoir, pouvaient être motivés et responsabilisés, et comment la coopération et la cohérence de la politique pouvaient être renforcées.
Plus d’informations :
• Résultats des séminaires, présentations, etc. sur http://www.climat.be/gouvernanceclimat
• Élisabeth Ellegaard (SFP Santé publique – Service Changements climatiques) : 0473 33 40 74