Défense : demande d'appui militaire au profit de représentations belges dans des zones à risque
Sur proposition du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders et du ministre de la Défense Steven Vandeput, le Conseil des ministres a marqué son accord sur le déploiement de militaires spécialisés en tant que coordinateurs de sécurité au profit d'ambassades belges dans des pays où les tensions ont une influence directe sur les représentations et les responsabilités diplomatiques belges.
En cas de dégradation de la situation sécuritaire et d'une menace accrue des intérêts belges dans un pays, un appui militaire spécialisé peut être accordé à certains postes.
Pour 2017, un maximum de six représentations seront sélectionnées et auront la priorité. Ces six missions dureront chacune maximum deux mois et seront exécutées par deux militaires maximum. Les missions s'inscrivent dans le cadre de l'accord conclu entre le ministre de la Défense et le ministre des Affaires étrangères concernant les missions de préparation à une crise, de protection et d’évacuation de ressortissants belges et d’ayants droit à l’étranger (Defence Foreign Affairs Crisis Team, mission DFACT). Un protocole spécifique reprend les modalités d’exécution ainsi que le contenu précis des missions.
L'ambassade belge à Ankara et le consulat général à Istanbul ont déjà pu faire appel au déploiement de militaire spécialisés en 2016. Vu la dégradation de la situation sécuritaire en Turquie et la menace encore accrue à l’encontre des intérêts belges sur place, il est nécessaire de fournir à l'ambassade belge à Ankara et au consulat général à Istanbul un appui militaire spécialisé en 2017 également. La proposition est de renforcer temporairement ces deux postes par la présence d’un militaire et ce jusqu'au 31 décembre 2017. Les militaires déployés seront employés non seulement comme conseillers techniques pour les aspects sécurité et crise, mais aussi comme coordinateurs de sécurité.