Bruxelles | La Régie des Bâtiments a rénové des espaces pour le nouveau circuit d’exposition du Musée Art & Histoire
La Régie des Bâtiments, le gestionnaire immobilier de l’État fédéral, a fait rénover trois salles d’exposition du Musée Art & Histoire, situé dans le parc du Cinquantenaire à Bruxelles, à hauteur d’un investissement de quelque deux millions d’euros. Ces salles remises à neuf accueilleront désormais les collections d’art des 19e et 20e siècles du musée. À partir du 6 octobre 2023, une exposition temporaire consacrée à l’architecte et designer autrichien Josef Hoffmann se tiendra également dans la plus grande des trois salles modernisées.
« Je me réjouis de la mise à disposition de nouvelles salles au Musée d’Art et d’Histoire situé dans le parc du Cinquantenaire. Par ces travaux, nous mettons en valeur notre patrimoine culturel en lui offrant l’espace dont il a besoin. Les rénovations ont été réalisées afin d'optimiser la durabilité du bâtiment tout en respectant son caractère exceptionnel. La culture est un vecteur de partage d'émotions mais aussi, le témoin de notre Histoire commune. Raison pour laquelle investir dans la qualité de nos bâtiments culturels est une priorité pour moi. » déclare Mathieu Michel, secrétaire d’État en charge de la Régie des Bâtiments.
Rénovation du circuit d’exposition consacré aux 19e et 20e siècles
Les travaux de rénovation et de restauration dans les trois salles se sont déroulés de mars 2021 à mai 2022.
Les enduits au plafond et aux murs des salles ont été restaurés et tout a été repeint. Le parquet a été traité et le lanterneau dans la plus grande salle d’exposition a été pourvu d’un vitrage feuilleté neuf. De plus, une nouvelle menuiserie intérieure en métal a été posée et la menuiserie extérieure a été restaurée et repeinte.
Les espaces d’exposition sont à présent également équipés d’un éclairage et d’un système de chauffage et de ventilation durables. Pour ce faire, des spots LED sont reliés à un système domotique et de nouveaux ventilo-convecteurs permettent la climatisation des espaces.
Les nouvelles techniques ont été intégrées dans l’ensemble de manière subtile, afin de conserver autant que possible l’aspect d’origine des salles rénovées.
Rénovation des salles bordant le jardin du cloître
La rénovation de ces salles d’exposition s’inscrivait dans la stratégie du musée consistant à exposer ses collections d’art européen du 18e au 20e siècles de manière plus claire, en les rassemblant dans les espaces du premier étage du musée, en bordure du jardin du cloître.
De 2016 à 2017, un des espaces bordant le jardin du cloître avait déjà été restauré afin d’y reconstituer l’intérieur Art nouveau, conçu par Victor Horta, de la joaillerie Wolfers Frères (la « salle Wolfers »).
De 2021 à 2022, les trois espaces du circuit d’exposition consacré aux 19e et 20e siècles ont donc été rénovés. Outre l’exposition temporaire consacrée à Hoffmann, des œuvres de la collection Art déco et Art nouveau du musée sont également exposées dans ces salles.
Le dernier espace qui doit encore être rénové au premier étage fait partie du masterplan de Beliris pour la revalorisation du site du Cinquantenaire à l’occasion du 200e anniversaire de la Belgique en 2030.
Les salles autour du jardin du cloître sont aménagées dans une partie du musée érigée entre 1908 et 1921. Ce bâtiment a initialement été dessiné par l’architecte Gédéon Bordiau et, après la mort de celui-ci en 1904, le projet a été poursuivi par Léopold Piron.
Étant donné que les bâtiments du parc du Cinquantenaire sont protégés, la Direction du Patrimoine culturel de la Région de Bruxelles-Environnement a suivi de près l’ensemble des travaux.
Fiche technique de la rénovation des salles « 19e-20e siècles »
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Propriétaire : État belge
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Maître de l’ouvrage : Régie des Bâtiments
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Étude relative à la rénovation : Régie des Bâtiments
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Entrepreneur pour la rénovation : Monument Vandekerckhove
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Surface des salles d’exposition : 1 410 m²
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Durée de la rénovation des salles d’exposition : de mars 2021 à mai 2022
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Coûts de la rénovation des salles d’exposition : 2 millions d’euros, T.V.A. comprise (part de la Régie des Bâtiments)
