Traitement d'images satellites
Poursuite de l'exploitation du Centre de Traitement d'Images Végétation
Poursuite de l'exploitation du Centre de Traitement d'Images Végétation
Sur proposition de Mme Sabine Laruelle, ministre de la Politique scientifique, le Conseil des ministres a marqué son accord sur le financement du Centre de Traitement d'Images Végétation pour la période 2009-2014 et a autorisé le Centre à participer à la mission préparatoire PROBA-V.
Le Centre de Traitement d'Images Végétation est spécialisé dans la collecte, l'entreposage et le traitement d'images d'observation de la Terre faites par satellite et a acquis une réputation internationale dans ce domaine. Le Centre participe au programme SPOT, une collaboration entre pays européens dans le domaine des systèmes optiques d'observation de la Terre. Il contribue au développement et à l'exploitation des instruments Végétation à bord des satellites SPOT 4 et 5 pour le monitoring journalier de l'observation de la Terre.
L'objectif est donc d'incorporer le Centre dans le Global Monitoring for Environment and Security (GMES), le programme européen pour l'observation de la Terre et le monitoring de l'environnement, en appui de la politique européenne en matière de sécurité civile. Dans le cadre de ce programme, la Belgique participera au volet Global Monitoring for Food Security et sera impliquée dans le développement et l'exploitation d'instruments pour ce volet. La Belgique contribuera aussi à la construction de l'infrastructure spatiale requise, à savoir six satellites Sentinels qui remplaceront les satellites SPOT.
La mission PROBA-V, à laquelle la Belgique participe également, émane de l'Agence spatiale européenne (ESA) et garantit la continuité des données végétation entre la fin des satellites SPOT et le lancement des nouveaux satellites Sentinels qui fournissent des données satellites globales à basse résolution.
Il y a plus de 7.000 utilisateurs scientifiques et opérationnels des images Végétation. Elles sont en outre indispensables, entre autres pour la FAO, la Commission européenne et les programmes européens. Comme il est important que la Belgique poursuive son rôle en tant que centre d'excellence, le Conseil des ministres a accordé les crédits nécessaires.