La Belgique participe à la surveillance de l'éruption volcanique islandaise
L'instrument OMI à bord du satellite américain Aura et l'instrument IASI à bord du satellite européen Metop-A détectent très bien le panache volcanique émis par le volcan islandais et permettent de surveiller son évolution.
Dans le cadre de son service de support au contrôle aérien (SACS), l'Institut d'Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB) utilise ce type de données pour surveiller l'activité volcanique et l'évolution du panache dans l'atmosphère.
L'instrument OMI à bord du satellite américain Aura et l'instrument IASI à bord du satellite européen Metop-A détectent très bien le panache volcanique émis par le volcan islandais et permettent de surveiller son évolution. Dans le cadre de son service de support au contrôle aérien (SACS), l'Institut d'Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB) utilise ce type de données pour surveiller l'activité volcanique et l'évolution du panache dans l'atmosphère.
Elle cherche aussi à évaluer son impact possible sur la couche d'ozone.
Le SO2 est très intéressant dans ce contexte à cause de son lien avec la couche d'ozone. Ce gaz est directement émis par l'éruption, tout comme les cendres et la vapeur d'eau. Il est dissous dans l'eau, créant des aérosols d'acide sulfurique. Si ces aérosols montent dans la stratosphère ils pourraient causer un amincissement de la couche d'ozone. L'IASB a développé BASCOE, un modèle mathématique utilisant des observations satellitaires de l'ozone, pour détecter ce type d'évènements.