Appartient à Conseil des ministres du 21 avril 2023
Modification de diverses lois modifiant le département de la Justice
Sur proposition du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, le Conseil des ministres a approuvé un avant-projet de loi visant à modifier diverses lois afin de rendre le département de la Justice plus humain, plus rapide et plus ferme.
Des modifications sont ainsi apportées aux lois et Codes suivants :
- Modifications de décrets et de lois relatifs aux cultes et aux organisations non confessionnelles reconnues
- remplacement de la référence désuète au ministre des Cultes par une référence au ministre de la Justice
- modifications destinées à simplifier certaines procédures administratives et à permettre une délégation de la signature
- Modifications du Code d’instruction criminelle
- modification pour donner suite à l’arrêt Aygün c. Belgique de la Cour européenne des droits de l'Homme
- ajout à la « liste des écoutes » des infractions de voyeurisme et de diffusion non consentie de contenus à caractère sexuel
- instauration d’un ordre de paiement suite au non-paiement d’une proposition de transaction
- Modification du Code judiciaire
- optimisation de la procédure en référé dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles numériques
- Modifications de la loi sur la détention préventive
- adaptation des motifs pour lesquels un mandat d’arrêt peut être ordonné
- retour à des contrôles mensuels du maintien de la détention préventive
- Modification de la loi-programme
- modification afin que l’ensemble des tests d’âge d’un mineur étranger non accompagné soient désormais payés par le service des Tutelles
- ajout de la précision que le tuteur n'est pas tenu de supporter les frais engendrés dans l’exercice de la tutelle
- Dispositions de modification de différentes lois en matière d’exécution des peines
- dispositions qui concernent notamment les modalités d'exécution de la peine, la surveillance électronique et l’affinement de l’entrée en vigueur progressive de la loi relative au statut juridique externe
L’avant-projet est transmis pour avis au Conseil d’État.