Ministre De Decker - Journée internationale de la femme
A l'occasion de la journée internationale de la femme, le Ministre de la Coopération au développement, Armand De Decker, souhaite réaffirmer l'importance cruciale de la question de l'égalité entre les hommes et les femmes. C'est une priorité de sa politique de coopération au développement.
A l'occasion de la journée internationale de la femme, le Ministre de la Coopération au développement, Armand De Decker, souhaite réaffirmer l'importance cruciale de la question de l'égalité entre les hommes et les femmes. C'est une priorité de sa politique de coopération au développement.
Bruxelles 7.3.2005 Journée internationale de la femme (8 mars 2005) A l'occasion de la journée internationale de la femme, le Ministre de la Coopération au développement, Armand De Decker, souhaite réaffirmer l'importance cruciale de la question de l'égalité entre les hommes et les femmes. C'est une priorité de sa politique de coopération au développement. Les inégalités entre hommes et femmes sont les plus marquées dans les pays pauvres. Les femmes y ont moins que les hommes accès aux ressources naturelles et économiques, aux services sociaux de base, à l'information et à la prise de décision. Les femmes doivent être soutenues pour qu'elles soient actrices d'un développement durable. La Coopération belge vise, à travers toutes ses interventions, à renforcer l'autonomie et le pouvoir des femmes. Elle se concentre en particulier sur les domaines d'action où l'expertise belge peut être mobilisée et sur lesquels l'action a un impact durable en terme de lutte contre la pauvreté: 1. L'élimination des disparités de genre dans l'éducation de base ; 2. La santé et les droits reproductifs et sexuels, y compris la lutte contre le VIH/sida ; 3. La participation des femmes dans la construction de la paix et la sécurité, y compris la lutte contre les violences sexuelles. Ces domaines d'action sont toujours mis à l'agenda des dialogues politiques avec les pays et les organisations partenaires de la Coopération belge et lors de la programmation des interventions. Dans le domaine de l'éducation, les écarts entre hommes et femmes ont diminué ces vingt dernières années. Les inégalités subsistent toutefois : dans les pays les moins avancés, plus de 40 % des jeunes femmes sont analphabètes*. En général, les femmes et les petites filles restent défavorisées dans les pays en développement, aussi bien en termes d'accès à l'école que de poursuite du cursus scolaire. La plupart des risques de santé pour les femmes sont associés au non-respect de leur droit à la santé reproductive et sexuelle. Dans certains pays, les petites filles ou les femmes subissent des mutilations génitales (excision ou infibulation), ce qui peut avoir de graves conséquences sur leur santé physique et psychologique. Dans le monde, chaque minute, une femme meurt de complications liées à la grossesse ou à l'accouchement. Chaque année, des millions de femmes ont des grossesses non désirées, non planifiées ou forcées. Chaque année, des millions de nouveaux cas de maladies sexuellement transmissibles (MST) apparaissent. La plupart de ces cas de maladies auraient pu être évités par un meilleur accès à l'information et aux services de santé reproductive De plus, l'insécurité croissante et les conflits armés ont engendré différentes formes de violence à l'égard des femmes. Les viols, les grossesses forcées et la propagation intentionnelle du VIH/sida sont utilisés comme armes de guerre. Mais les femmes, en temps de conflit, ne sont pas seulement des victimes ou des survivantes; elles sont également architectes de la paix et avocates des droits humains. Leur action n'est pas suffisamment reconnue. A l'occasion de la journée internationale de la femme, la Coopération belge a lancé une brochure présentant ses actions en matière de promotion de l'égalité entre hommes et femmes. Cette brochure est disponible sur demande à la DGCD. Contact presse : Erik Silance +32 475 75 62 88 erik.silance@diplobel.fed.be