Discours du Secrétaire d'Etat Didier Donfut à l'occasion des journées de contact diplomatiques
Le Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Didier Donfut, plaide pour un bilatéralisme renforcé dans la politique européenne de la Belgique.
Le Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Didier Donfut, plaide pour un bilatéralisme renforcé dans la politique européenne de la Belgique.
Bruxelles, 30 août 2004 Didier Donfut, Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, s'est exprimé pour la première fois devant les diplomates belges à l'occasion des Journées de contact diplomatiques 2004. Selon lui, avec l'élargissement de l'Union et un approfondissement politique qui reste en retrait, l'Europe traverse une phase délicate. "Pourtant", toujours selon M. Donfut, "la Belgique a, plus que jamais, besoin de plus d'Europe. Une Europe qui décide et qui constitue une réelle autorité politique. Comment en effet maîtriser des crises affectant la sécurité alimentaire, les pollutions en haute mer, le réchauffement climatique, les "délocalisations" sauvages - si ce n'est en donnant à l'Europe les moyens de mieux réguler les secteurs essentiels au bien-être de sa population ?" La Belgique doit continuer à jouer un rôle d'avant-garde en Europe en matière de formulation de propositions nouvelles. Pour Didier Donfut, nous devons continuer à investir dans la construction de nouvelles alliances dans l'Europe des 25. Le Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes plaide dès lors pour que le bilatéralisme retrouve ses lettres de noblesse. Il s'agit de mieux nous faire comprendre et de mieux comprendre nos partenaires, en vue d'alliances à vocation ponctuelles ou à vocation plus générales et durables. Il ne s'agit pas d'affaiblir la "méthode communautaire" mais, au contraire, de préparer le terrain pour pouvoir l'appliquer de manière élargie dans l'avenir. Pour Didier Donfut, il s'agit non seulement de faire fonctionner l'Europe à 25 mais aussi de donner une forme et un contenu concrets à la formule d'une coopération entre les membres de l'Union qui partagent avec la Belgique la volonté d'avancer dans la voie d'une intégration plus étroite. C'est tout simplement une condition de la poursuite de la dynamique de la construction européenne. Et ce, que la Constitution européenne entre, oui ou non, en vigueur.