Entretien De Gucht - Ban Ki-moon: facilitation de l'ONU pour l'Est du Congo

Le Ministre Karel De Gucht a rencontré ce jeudi 27 septembre le Secrétaire-général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui était accompagné de son Chef des opérations de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno.

Entretien De Gucht - Ban Ki-moon: facilitation de l'ONU pour l'Est du Congo New-York, le 27 septembre 2007 Le Ministre Karel De Gucht a rencontré ce jeudi 27 septembre le Secrétaire-général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui était accompagné de son Chef des opérations de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno. Cet entretien a été principalement consacré à la situation dans l'Est du Congo et plus particulièrement au rôle joué par les troupes irrégulières dirigées par Nkunda, ainsi qu'aux dites forces négatives rassemblées autour du FDLR. Se basant sur la disposition tant de Kinshasa que de Kigali pour aborder ces deux problèmes conjointement, le Ministre De Gucht a proposé que le Secrétaire-général des NU désigne un facilitateur en vue d'accélérer ce processus. Cette mission du facilitateur vise à élaborer une solution pour résoudre un conflit qui pourrait à court terme dégénérer militairement. Enfin, le Ministre a fait savoir que la Belgique serait prête à contribuer financièrement à cette mission de facilitation. La veille, le Ministre avait déjà évoqué cette proposition au cours d'une réunion à laquelle il avait convié les trois membres permanents du Conseil de Sécurité (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) ainsi que l'Afrique du Sud. Tous s'étaient montrés particulièrement favorables à ladite proposition. Le Ministre a par ailleurs testé au préalable cette idée auprès du Président congolais Kabila et du Ministre des Affaires étrangères ruandais Murigande. Les deux responsables ont souligné les mérites de cette proposition et signifié leur plein soutien. La première réaction du Secrétaire-général Ban Ki-moon a été d'accueillir positivement la proposition en question. Il a directement donné instruction à son adjoint Guéhenno de la mettre en oeuvre concrètement, en étroite concertation avec la Belgique. Ceci comprend tant l'établissement de termes de référence que la désignation d'un facilitateur.